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Insights

Rencontrez Katrina, développeuse de logiciels chez DRW

C’est à mes parents que je dois ma carrière de développeuse, c’est ils sont eux-mêmes des programmeurs. Quand j’étais jeune, on avait tendance à diriger les filles vers des carrières dans le milieu de l’éducation, du droit et de la médecine, alors que les jeux et passe-temps de nature technologique ciblaient les garçons. Grâce à mes parents, j’ai découvert l’informatique très jeune : ils m’ont offert un ordinateur pour mon huitième anniversaire. Ils m’ont encouragé à explorer mon intérêt pour les mathématiques et les sciences au cours de mes études, jusqu’à ce que j’obtienne mon diplôme en génie logiciel à l’Université Concordia en 2013. À mon avis, tous les enfants doivent être exposés à la technologie. Si cela les intéresse, il faut les encourager à aller plus loin dans le domaine.

Je commence mes journées en tant que développeuse de logiciels pour DRW avec un trajet en train, lorsque je consulte notre canal de communication interne et que j’écoute le balado « The Daily ». À partir de là, je participerai à des réunions d’équipe où je ferai le point sur les projets de mes coéquipiers et les technologies qu’ils utilisent – c’est vraiment important pour une développeuse de tests. Chez DRW, la collaboration est un incontournable. Je ne suis pas la seule responsable du travail que nous produisons. Tout est un travail d’équipe et nous développons continuellement nos compétences et nos processus de travail, ce qui me rend fière. Le reste de ma journée sera consacrée au perfectionnement et à l’examen des codes, et nous prendrons le temps d’encadrer nos stagiaires.

En tant que développeuse de logiciels, je suis convaincue qu’il faut que j’applique le paradoxe socratique à tous mes projets : la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien. Pour être un bon développeur de logiciels, il ne faut pas avoir peur de casser quoi que ce soit. En fait, il faut aimer le faire. Il faut aborder chaque projet avec ouverture, avoir la volonté d’apprendre, et la volonté d’échouer; c’est très important.

Quand on me demande des conseils sur ce que c’est que de devenir développeur, je réponds toujours que l’important est d’aller là où la passion du génie peut nous mener, car la vie est plus satisfaisante quand on fait ce qu’on aime. Le milieu est plus fortement masculin à l’heure actuelle, mais plus les filles sont exposées à la technologie et plus elles choisissent cette voie, plus les choses vont s’équilibrer. J’ai hâte d’assister à ce changement.